Par notre Agence SEO Optimize 360
Cybersquatting
Le cybersquatting est un phénomène de plus en plus courant dans le monde du référencement naturel et il est important d’en comprendre les différentes facettes.
Il s’agit en réalité de l’usurpation des noms de domaine dans le but de tirer profit de la renommée d’une marque ou entité en captant leurs visiteurs par erreur.
Pour mieux appréhender cette pratique, cet article vous propose de découvrir 10 points essentiels sur le cybersquatting en SEO.
Le cybersquatting consiste à enregistrer des domaines internet dont les noms sont similaires à ceux des entreprises ou des marques populaires, afin d’attirer du trafic web destiné normalement à ces dernières. Les cybersquatteurs espèrent ainsi tirer profit des erreurs de frappe des internautes lorsqu’ils saisissent l’URL de leur choix.
L’un des problèmes majeurs du cybersquatting est qu’il viole les droits des marques, en exploitant illégalement leur image et leur réputation. Cela peut porter préjudice non seulement à l’image de la marque concernée, mais aussi à sa relation avec ses clients, qui peuvent se sentir trompés et déçus.
Dans certains cas, le but des cybersquatteurs est de mettre en place des sites frauduleux qui récupèrent les informations personnelles des internautes (emails, identifiants, mots de passe, etc.). Cette pratique est souvent associée au phishing.
Les cybersquatteurs peuvent également utiliser des techniques de redirection automatique pour diriger les visiteurs vers leur propre site web, à partir d’une URL similaire à celle qu’ils souhaitaient visiter initialement. Cela permet aux personnes malveillantes d’augmenter artificiellement le trafic sur leurs sites et/ou de générer des revenus à partir de la publicité ou de la vente de produits contrefaits.
En usurpant l’identité d’une marque populaire, les cybersquatteurs cherchent généralement à profiter de son positionnement dans les moteurs de recherche et de son trafic, ce qui peut avoir un impact négatif sur le référencement naturel de la vraie entité. En effet, si plusieurs sites concurrents sont indexés sous le même nom, cela peut entraîner une dilution de l’autorité dans les classements des pages de résultats des moteurs de recherche.
Le typosquatting fait partie des différentes formes que peut prendre le cybersquatting, consistant à exploiter les erreurs courantes de frappe commises par les internautes. Par exemple, un cybersquatteur peut enregistrer le nom de domaine « amazone.fr » afin d’attirer les visiteurs qui auraient voulu se rendre sur « amazon.fr ». D’autres formes courantes incluent le homoglyph squatting, l’utilisation de caractères similaires à ceux utilisés par la marque (exemple : ovnivoyage.com à la place d’onvavoyages.com), ou encore le combosquatting, consistant à associer le nom d’une marque à d’autres mots ou termes (exemple : adidaschaussurespourtous.fr).
Dans certains cas, les cybersquatteurs enregistrent des noms de domaine correspondant à des marques futures dans l’espoir que ces dernières chercheront à les racheter plus tard. Ces personnes sont souvent des investisseurs prêts à spéculer sur la valeur potentielle de ces domaines une fois qu’ils seront associés à des marques de renom.
Certains organismes censés réguler le marché des noms de domaine peuvent aider dans la lutte contre le cybersquatting. En France par exemple, il est possible de faire appel à l’AFNIC (Association française pour le nommage internet en coopération) en cas de litige relatif à un nom de domaine usurpé. Il existe également des instances internationales comme la OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle) qui traitent les affaires de cybersquatting au niveau mondial.
Le cybersquatting est considéré comme une pratique illégale dans de nombreux pays, et les victimes peuvent donc poursuivre les responsables en justice.
Cependant, les procédures judiciaires peuvent prendre du temps et coûter cher, sans garantie de réussite. Dans certains cas, il peut s’avérer plus intéressant pour les entreprises de négocier à l’amiable avec les cybersquatteurs pour racheter les noms de domaine litigieux.
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