Découvrez le Cross Domain Canonicalization en SEO

SEO Technique

Cross Domain Canonicalization


Le référencement naturel, ou SEO, est une discipline complexe et en constante évolution.

Pour optimiser leur visibilité sur les moteurs de recherche comme Google, les webmasters doivent tenir compte de nombreux critères techniques et éditoriaux.

L’un des aspects souvent méconnus du SEO est la «Cross Domain Canonicalization».

Dans cet article, nous allons voir ce que signifie cette notion et comment l’utiliser pour améliorer notre positionnement.

Cross Domain Canonicalization

Qu’est-ce que le Cross Domain Canonicalization ?

Le Cross Domain Canonicalization, aussi appelé « cross-domain canonical tag » ou simplement « canonical tag », est un mécanisme qui permet d’informer les robots des moteurs de recherche qu’une même page existe sous plusieurs adresses URL différentes, mais que son contenu demeure identique ou similaire entre elles. L’utilisation de ce tag aide à prévenir les problèmes de duplicate content (contenu dupliqué) et à consolider la popularité des pages concernées au seins de l’algorithme des moteurs de recherche.

Pourquoi utiliser le Cross Domain Canonicalization ?

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles une page peut être accessible sous plusieurs URL différentes :

  • Un site utilise un protocole HTTP et HTTPS;
  • Un site est accessible avec et sans les www;
  • Des campagnes marketing attribuant des paramètres spécifiques à l’URL;
  • Les sessions utilisateurs sont mémorisées dans l’adresse URL;
  • Etc.

Or, si les moteurs de recherche crawelent ces adresses distinctes comme étant du contenu différent, cela peut entrainer des problèmes de duplicate content et donc impacter négativement sur le référencement. Le Canonical tag permet de donner une seule version unique à indexer aux robots, en prévenant ainsi ces éventuelles pénalités.

Les 10 points importants pour réussir sa mise en oeuvre en SEO :

1. Identifier les URL concernées par le Cross Domain Canonicalization

La première étape consiste à identifier toutes les URL qui présentent un contenu identique ou similaire. Notez qu’il est possible d’utiliser des outils en ligne pour vous aider dans cette démarche, tels que Screaming Frog SEO Spider.

2. Choisir l’URL canonique

Après avoir identifié les URLs concernées, il faut choisir celle qui sera considérée comme canonique, c’est-à-dire la version officielle de la page que vous souhaitez voir indexée par les moteurs de recherche. Cette décision doit prendre en compte la qualité du contenu, la popularité (nombre de backlinks) et l’ancienneté de chaque URL.

3. Saisir le tag canonical

Dans le code HTML de chaque page non canonique, ajoutez la balise <link rel="canonical" href="[URL_CANONIQUE]"> entre les balises <head> et </head>. Remplacez [URL_CANONIQUE] par l’adresse de la page canonique choisie précédemment.

4. Effectuer les redirections 301

Pour renforcer l’autorité de l’URL canonique, il est conseillé de mettre en place des redirections 301 qui redirigeront les utilisateurs et les robots des moteurs de recherche vers cette URL lorsque l’une des autres adresses sera appelée.

5. Vérifier la cohérence entre les balises hreflang et canonical

Si votre site est multilingue, veillez à ce que les balises Hreflang et Canonical soient bien compatibles. Les pages qui possèdent une version alternative dans une autre langue doivent également avoir un lien canonical vers la même version de référence.

6. Penser au protocole HTTPS

Si vous avez mis en place le protocole HTTPS sur votre site, assurez-vous que toutes les URLs canoniques soient bien en HTTPS, afin d’éviter les problèmes de duplicate content liés aux deux versions simultanées.

7. Référencer l’URL canonique dans les sitemaps

Afin de faciliter l’indexation par les moteurs de recherche, n’oubliez pas d’ajouter l’adresse URL canonique dans les fichiers sitemap de votre site internet.

8. Suivre les performances du référencement naturel

Après avoir mis en place le Cross Domain Canonicalization, il est important de suivre les évolutions du positionnement des pages concernées sur les moteurs de recherche. Pour cela, n’hésitez pas à utiliser des outils tels que Google Search Console ou des logiciels de suivi de positionnement.

9. Vérifier régulièrement les URL canoniques et non-canoniques

L’ajout de pages, la suppression ou le déplacement de contenus peuvent occasionner des erreurs de liens canonicals. Pensez à vérifier régulièrement que les URLs concernées sont toujours valides et correspondent bien au contenu voulu.

10. Mettre à jour le protocole d’autorisation CORS si nécessaire

Si vous travaillez avec des applications ou des contenus provenant de différents domaines, il se peut que vous ayez mis en place un protocole d’autorisation CORS (Cross-Origin Resource Sharing). Dans ce cas, assurez-vous que les balises Canonical ne soient pas bloquées par cette autorisation.

En résumé, le Cross Domain Canonicalization est un élément-clé du SEO permettant d’éviter les problèmes de duplicate content et d’améliorer son positionnement sur les moteurs de recherche.

Pour cela, il convient d’identifier les URL concernées, choisir l’URL canonique, ajouter les balises Canonical dans le code HTML ainsi que les redirections 301 et vérifier régulièrement l’efficacité de cette mise en œuvre.